Nouvelle forme de stress qui peut être très aigu, l’écoanxiété, appelée plus savamment solastalgie, frappe un nombre grandissant de jeunes, adolescents ou jeunes adultes, notamment des jeunes couples en âge de se demander s’ils veulent devenir parents, mais aussi un nombre important de mères de famille.
L’écoanxiété frappe les personnes qui ont pris conscience de la destruction de la nature par l’homme, de son irréversibilité, et du fait qu’ils font partie de la société responsable de cette destruction, et que leur action propre n’est pas en mesure d’y changer quoique ce soit.
Cette angoisse écologique crée un trouble anxiogène qui peut être sévère, entraînant insomnies, sentiment d’inutilité, découragement, voire dépression sévère. Ces divers niveaux de souffrance morale sont intimement liés à la prise de conscience qu’il n’existe pas de planète B.
Aucune statistique française ne s’intéresse encore à la solastalgie, terme qui nous vient d’Australie (où les dérèglements climatiques sont intenses), et qui connaît un écho important en Californie, où le spleen environnemental se mêle à la peur diffuse du risque d’un tremblement de terre majeur (Big One).
Pour autant, de plus en plus nombreux en France sont les jeunes qui renoncent à avoir un enfant à cause du risque environnemental. Les adolescents rappellent les parents à leur devoir, et les exhortent à agir. En milieu rural comme urbain, les prises de conscience de l’impasse écologique dans laquelle nous nous trouvons se multiplient, et s’accompagnent de réactions de déni ou, au contraire, de culpabilité pesante.
Face à ce trouble, les psychologues conseillent de se rapprocher concrètement de la nature (balades en forêt, en montagne…, aux vertus bien supérieures à une séance de shopping) et surtout d’agir au quotidien pour évoluer vers un mode de vie respectueux de l’environnement
Les Comptoirs Vert&Co sont précisément nés de la volonté d’une poignée d’habitants du Vercors de créer un lieu vivant pour agir, individuellement et collectivement, dans l’idée de réinventer nos modes de vie.
Après 6 mois d’existence, d’activités et de débats parfois forts dynamiques, des occasions multiples ont été offertes chaque semaine à nos adhérents pour devenir ces écocitoyens de l’avenir, capable de réagir en se donnant de nouveaux repères plus respectueux de l’écologie.
Si vous reconnaissez en vous quelque symptôme d’écoanxiété, n’hésitez pas à nous rejoindre pour agir. Vous pouvez nous confier ce que vous croyez utile d’entreprendre pour agir au quotidien pour la planète, et contre la déprime.
Car « Si le pas semble petit, le but lui, ne l’est pas. » (R.Maurer)
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