Les situations de crise constituent une excellente opportunité pour vivre quelque chose d’unique:
TOUS, il va falloir ralentir, prendre son temps, cuisiner, lire les livres qu’on n’a jamais le temps de lire, prendre des nouvelles de la famille…
Se mettre des nouveaux défis, prendre soin de soi et de ceux qui nous entourent: Commencer ses journées par 30min de yoga plutôt que de transport, tester la méditation, ou pratiquer le renforcement musculaire, passer du temps en famille….
Mais aussi montrer que la solidarité est plus forte que l’égoïsme, échanger avec ses voisins (en respectant les règles de sécurité), montrer par l’exemple qu’on peut faire beaucoup en se déplaçant moins #merciinternet, couper les infos pendant 2h pour faire qq chose de concret.. ;
Avec le temps et le recul, je suis sûr que cette expérience de confinement nous apprendra tous quelque chose… Alors restons calme, ça va bien se passer 😄 On est tous dans le même bateau et il faut laisser passer la tempête !
Une grosse pensée pour les professionnels de la santé qui sont sur le pont et ceux pour qui l’espace manque vraiment, voire même ceux qui n’ont pas de chez eux, ça permet aussi de relativiser….
Et dès maintenant, commencer à réfléchir l’après :
- https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr/
- www.france.tv/actualites-et-societe/magazines-d-actu/1412327-etapres-la-grande-emission-des-europeens.html
La résilience, une notion clé pour la gestion de crise
Le Covid-19 met en lumière la fragilité de notre société…
« Nous sommes en guerre » a-t-on entendu, le terme « guerre » peut porter à débat mais une chose est sûre, nous vivons bel et bien une crise sanitaire. Cette dernière est bien visible en raison des règles strictes qui sont imposées, et le confinement pose la question que les collapsologues[1] ont régulièrement mis en avant : comment réagir face à cette crise ?
A quel point est-il facile de s’adapter à notre nouvelle vie, quelle est notre capacité de résilience à cette crise ?
La résilience se définit comme la capacité d’un système à s’adapter à une situation nouvelle brutale, en d’autres mots continuer à exister en faisant différemment.[2]
Notre dépendance aux échanges internationaux est clairement remise en cause par le manque de masques, qui nous viennent aujourd’hui de Chine par avion…. Sans aller jusqu’aux problèmes de délocalisation qui ne sont pas en soit une nouveauté, on peut commencer par se demander quelle est notre résilience alimentaire.
A quel point dépend-on des importations ?
Pour Gaël Giraud, économiste et directeur de recherche au CNRS, « La pandémie marque l’entrée dans une époque nouvelle, traversée de risques liés au réchauffement climatique et amplifiés par un capitalisme financiarisé qui nous rend extrêmement vulnérables à la finitude du monde. »
… Mais des solutions existent…
Face à ce constat, la notion de résilience semble être reconnue, elle est une évidence, car elle constitue un élément de réponse aux bouleversements à venir. Bouleversements pas nécessairement tous négatifs, car nous savons tous que la société a besoin de changer pour éviter le pire lors des décennies à venir !
La résilience peut donc se penser à différentes échelles, individuelle, collective mais aussi et surtout à l’échelle d’un territoire.
A titre personnel, on peut par exemple travailler sur sa propre résilience en développant sa créativité :http://theconversation.com/comment-la-creativite-peut-aider-a-surmonter-la-crise-du-covid-19-134859
D’autres feront d’une pierre deux coups, en étant résilient personnellement tout en augmentant leur résilience alimentaire en commençant à produire leur propres légumes ! (L’activité jardinage étant une adaptation à situation nouvelle brutale qui permet d’aller vers plus d’autonomie alimentaire).
Les enseignants peuvent aussi contribuer en offrant la possibilité aux élèves de travailler sur leur notion de résilience :
La résilience peut être améliorée pour chacun, et a d’autant plus de sens collectivement car nous sommes, plus que jamais, une société. Ainsi, la résilience du territoire du Vercors peut être questionnée, sans doute améliorée, mais dans tous les cas possède de solides atouts avec les ressources naturelles et l’activité agricole, pour les besoins de première nécessité, à savoir se nourrir, se loger, se chauffer…
L’échelle du hameau et du village est particulièrement intéressante, comme l’ont déjà exploré certains éco-hameaux[3].
- Alors, à quel point te sens-tu concerné par le sujet de la résilience ?
- Où en est-tu dans tes démarches, ou dans tes réflexions ?
- Quelles sont les questions que tu te posent ?
Si cet article vous a intéressé, n’hésitez pas à partager, commenter…
[2]Définition www.larousse.fr/dictionnaires/francais/r%C3%A9silience/68616
Les différentes notions sont bien expliquées sur le lien suivant : https://fr.wiktionary.org/wiki/r%C3%A9silience
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